Temps de lecture : 2 minutes

Une chose est certaine, en m’apprêtant à rédiger ces quelques lignes, je vais m’attirer les foudres des sbires de Mélenchon, autoproclamés insoumis mais soumis aux diktats de leur souverain, si bien qu’ils en abandonnent tout sens critique. 

Mélenchon, est un personnage assez simple à critiquer, je vous l’accorde. Néanmoins, au rythme d’une connerie par semaine, les journalistes et autres intervenants seront bientôt à court d’inspiration. 

JLM, Méluche pour les intimes, est un personnage décevant, tout à l’image de sa série éponyme. 

Malgré une première saison ambitieuse, abruptement intitulée « Tous des vendus », Mélenchon n’arrive que quatrième au box-office, derrière Macron et son remake de « 18 Brumaire », modestement intitulé « À la conquête de l’Élysée »,  Le Pen et sa dystopie inquiétante « Une France française » et François Fillon avec son œuvre féministe nommée « La femme : travailler moins pour gagner plus ». 

Malgré tout, les spectateurs lui font confiance et la série est renouvelée pour une seconde saison : « Je refuse de choisir entre Macron et Le Pen ». 

Évidemment, arrive le déclin : la fin de série. Manque de moyens, démission des scénaristes, la troisième saison, honteusement appelée « Méluche soutient Maduro et son autocratie », devient totalement absurde, tout comme le personnage. La série vire très nanar. 

Après ce fâcheux épisode, nous assistons au changement de chaîne : Les aventures de Méluche sont programmées sur Communiste TV. À l’image des plus grands dirigeants actuels, tels que Poutine ou encore Maduro, Mélenchon, dans un élan narcissique, réécrit l’histoire avec sa réplique -déjà culte- : « C’est la rue qui a abattu les nazis ». 

 

Évidemment Monsieur Mélenchon, il est vrai que durant l’occupation, des citoyens allaient manifester dans la rue avec des pancartes sur lesquelles étaient inscrits des slogans tels que : « Nique cette société dévastatrice et fuck la milice ».

Évidemment Monsieur Mélenchon, les parisiens étaient beaucoup plus nombreux à résister, grâce à leurs barricades (argument omniprésent chez les insoumis) , plutôt qu’à acclamer le maréchal dans la rue.

Évidemment Monsieur Mélenchon, ni les Américains, ni les Anglais, ni les Russes, ni les même résistants, traqués, torturés, et fusillés n’ont contribué à la libération de notre merveilleux pays.

 

Cher Jean-Luc, il est temps de changer de stratégie. Prenez du temps pour vous. Lisez, écrivez et, pourquoi pas, ouvrez un manuel d’histoire…

 

Je tiens à préciser que les caractères virulent et impertinent de ce texte sont volontairement mis en avant dans le but de faire rire -ou à défaut d’en être capable, d’au moins vous faire sourire-. Il n’incite en aucun cas à la haine. L’espace des commentaires est, bien évidemment, ouvert au débat.  

M.S.