Temps de lecture : < 1 minute Retrouvez ma recension du dernier François-Henri Désérable dans le numéro janvier / février 2022 de la revue Esprit. URL : https://esprit.presse.fr/actualite-des-livres/matteo-scognamiglio/mon-maitre-et-mon-vainqueur-de-francois-henri-deserable-43789
Articles
Hélène Révay « emprunte la route qui rend fou l’horizon »
Temps de lecture : 3 minutes « Avec J’emprunte la route qui rend fou l’horizon, Hélène Révay entretient ce rapport consubstantiel qui lie poésie et réflexion. Elle pose la question de l’imperceptible, du non-visible que seule la poésie serait en mesure de retranscrire. La production vérsifiée y est utilisée comme outil d’élucidation du réel. Elle seule serait in fine capable de faire …
Populist movements in Europe : bewteen rejection of the ruling class and lack of understanding of the European institutions
Temps de lecture : 5 minutes After decades of European construction where Member States became increasingly connected and interdependent, the current rise of populism in Europe is concerning. Recently, the Constitutional Tribunal of Poland, close to the national-conservative government, ruled that some European laws were incompatible with its constitution. Through this example, we can observe one main populist argument : the …
Mon maître et mon vainqueur, de François-Henri Désérable : une poétique de l’amour et du désespoir
Temps de lecture : 3 minutes Avec Mon maître et mon vainqueur, son quatrième roman, François-Henri Désérable sublime la fragilité de la condition humaine. Retour analytique sur cette œuvre singulière s’inscrivant dans la tradition d’une poétique de l’amour et du désespoir. « Seigneurs, vous plaît-il d’entendre un beau conte d’amour et de mort ?… »[1]Première phrase du Roman de Tristan et …
Sartre contre Lévi-Strauss : querelle académique, querelle idéologique
Temps de lecture : 2 minutes Les années 1960 voient émerger des sciences humaines constituées en disciplines autonomes de la philosophie. Parmi les intellectuels de gauche, cette scission académique se manifeste notamment par le prisme d’une rupture radicale entre le projet scientifique universaliste et le projet révolutionnaire collectiviste. La querelle opposant Jean-Paul Sartre à Claude Lévi-Strauss en est sans nul doute …
Eugénie et Eugenia, de Gabriel Lévi : l’élégance de l’errance
Temps de lecture : 2 minutes Les bons ouvrages fictionnels ont ceci en commun qu’ils nous font oublier qu’ils ont un auteur. Loin de toute ambition narcissique propre à notre époque où le texte ne devient qu’un prétexte pour faire briller celui qui en est à l’origine, Gabriel Lévi se substitue ici véritablement à sa création. De cet habile geste d’humilité …
Erri de Luca revisite la nativité
Temps de lecture : 2 minutes « Avec Au nom de la mère, Erri de Luca revisite habilement l’épisode de la nativité en l’articulant autour de la figure d’une Marie/Miriam métamorphosée, ancrée dans un contexte hébraïque et émancipée de son mythe, lui conférant ainsi une dimension nouvelle. » Toujours à l’affût des actualités les plus récentes, le sémillant critique littéraire 2.0 que je …
Dualité et « combat des contraires » dans la cinquième pièce du « Dialogue d’Angoisse et de Désir », d’Yves Bonnefoy
Temps de lecture : 11 minutes Cet article est également disponible au format PDF, pour une lecture plus agréable : Dualité et « combat des contraires » dans la cinquième pièce du « Dialogue d’Angoisse et de Désir », d’Yves Bonnefoy Dans la section « L’acte et le lieu de la poésie » de son ouvrage L’Improbable et autres essais, publié aux …
Federico Fellini et la « dolce vita »
Temps de lecture : 2 minutes De Federico Fellini on ne trouve aujourd’hui que la trace dans l’esprit de quelques passionnés. Triste destin pour celui qui, en exploitant jusqu’à leur substantifique moelle les traditions cinématographiques italiennes, s’était imposé comme l’un des réalisateurs les plus illustres de l’histoire. L’artificliaté revendiquée de sa mise en scène et l’absence totale de frontière entre l’imaginaire …
Jean d’Ormesson et l’agrégation de philosophie
Temps de lecture : 2 minutes S’il aimait se dépeindre en intempestif flâneur revendiquant son droit à la paresse, Jean d’Ormesson fut sans aucun doute plus travailleur qu’il ne le prétendit. Hypokhâgne, khâgne, École Normale Supérieure, agrégation de philosophie : rien ne lui échappa. Il faut dire que son insatiable désir de connaissance lui rendit très certainement les études faciles. Ses …