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[Texte publié le 07 mai 2017 sur mon compte Facebook]

 

Chers amis, je m’excuse. Loin de moi l’idée de m’auto-proclamer expert politique -chose beaucoup trop conventionnelle ces temps-ci-, je souhaitai néanmoins partager avec vous ces quelques mots.

Ce soir je suis tout d’abord soulagé. Effectivement, une majorité de sages a décidé de ne pas élire une candidate, héritière des nostalgiques de Vichy, dont le parti est, entre autres, antirépublicain, néofasciste, raciste, antisémite et islamophobe.
Cependant, nous sommes tous, pour paraphraser le grand Nicolas Bedos, en train de nous tripoter comme si nous fêtions notre bac alors que le FHaine (FN pardon, lapsus révélateur) a reçu 34,5% des votes. Nous portons le deuil d’une élection ce soir. En effet, un parti extrémiste a recueilli un score conséquent, voire historique et c’est en partie de notre faute! Les idées du Front National sont banalisées et, contrairement au schéma de 2002, aucune émotion majeure n’est palpable quant au fait qu’un membre du clan Le Pen atteigne un tel score.
Heureusement, le pire scénario ne s’est pas produit. Réjouissons-nous, profitons, apprenons de ces élections et ne les reproduisons plus, jamais.
Je me permets de finir ce monologue en citant Karl Marx : « Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre »; ainsi que Winston Churchill : « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ».