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Marine Le Pen, dont la connerie n’a d’égal que le blond aryen de ses cheveux, assure avoir « beaucoup réfléchi » et « consulté » avant de dévoiler le nouveau nom de son parti.

Ils sont enfin de retour ! Ils m’avaient manqué, à moi, pauvre rédacteur impertinent, résultat illégitime de la relation adultère entre Nicolas Bedos et Frédéric Beigbeder dans les couloirs du Baron entre deux rails de coke -par respect pour mes paternels je ne dirai pas qui a fait la femme ce soir là. Des semaines durant je guettais la presse, à l’affût du moindre faux pas, poussant l’abnégation jusqu’à leur adresser la parole, dans le but désespéré de provoquer moi-même un scandale. Mais rien. Le FN était inexistant -tout comme leurs idées vous me direz. Soyons rassurés, fidèles à eux-mêmes, les nostalgiques du régime de Vichy ont fait parler d’eux. Comment ? En adoptant un protocole très orignal : après la dédiabolisation, le Front National passe opte pour un retour aux sources en mettant en exergue leur racisme de petits collabos.

Nouveau départ signifie nouveau nom. Alors que l’UMP a récemment troqué son célèbre acronyme pour un modèle plus américain, Les Républicains, le Front National s’est tourné vers les amis de tonton Pétain pour trouver le sien : Rassemblement National Populaire. Oups, pardon, Rassemblement National -lapsus révélateur.

Marine Le Pen, dont la connerie n’a d’égal que le blond aryen de ses cheveux, assure avoir « beaucoup réfléchi » et « consulté » avant de dévoiler le nouveau nom de son parti. C’est donc en parfaite connaissance de cause qu’elle recycle le nom d’un parti fasciste et collaborationniste.

Le plus paradoxal dans cette triste et sombre histoire, c’est que le nom est déjà pris.